Quelles tâches de recherche peut-on confier à une étudiante ou un étudiant du collégial? Quelles compétences ces élèves peuvent-ils développer ou acquérir lors d’un stage ou d’un colloque? Quelles sont les retombées observées de l’un comme de l’autre? Le projet L’expérience qui fait la différence<éi> cherche à offrir aux étudiantes et étudiants du secteur des sciences sociales et humaines ainsi que des arts et des lettres, un lieu de développement professionnel visant à favoriser leur persévérance et leur réussite éducative, à rehausser leur employabilité ou à faciliter leur insertion dans un marché du travail en changement. Dans le cadre du 44e Colloque de l’Association québécoise de pédagogie collégiale, une chercheuse et une stagiaire qui se sont impliquées dans des stages et des colloques se joignent à la directrice générale de l’ARC pour rendre compte de la contribution de ces expériences dans leurs parcours respectifs, en plus de présenter le bilan dressé et les outils élaborés.

Pour répondre à une demande issue de la communauté de la recherche collégiale, l’ARC propose une seconde séance de diffusion des résultats d’une recherche portant sur l’évaluation éthique de la recherche impliquant l’intelligence artificielle (IA) et l’utilisation de données numériques personnelles. Le recours à ces technologies soulève des enjeux éthiques particuliers que les comités d’éthique de la recherche (CER) doivent évaluer. C’est dans ce contexte et pour cette raison que l’équipe de recherche à l’origine du projet C_ENIA a élaboré, dans une démarche de coconstruction et de codesign, un outil d’évaluation des enjeux éthiques impliquant l’IA et l’utilisation de données numériques personnelles. Comment protéger le bien-être des participantes et participants à la recherche dans de tels projets? Comment donner l’assurance que ces personnes ont consenti à participer à un projet de manière libre, éclairée, juste et équitable? Le Guide pratique pour l’évaluation éthique des projets de recherche collégiaux impliquant l’intelligence artificielle et l’utilisation de données numériques personnelles se veut un outil permettant de cibler certains enjeux clés liés à ces développements technologiques et de soutenir celles et ceux concernés par cette question. La séance sera offerte à toutes les personnes qui sont intéressées par le sujet, peu importe leur fonction, et qui n’ont pu assister à la séance précédente, réservée à la communauté de pratique des membres ainsi que des coordonnatrices et coordonnateurs de comités d’éthique de la recherche animée par l’ARC. De manière à privilégier une discussion libre et la pleine participation de toutes et de tous, la période d’échange ne sera pas enregistrée. Lors de l’activité, il sera possible de discuter en anglais comme en français avec la personne-ressource.

• Panorama des enjeux éthiques impliquant l’IA et l’utilisation des données numériques personnelles en recherche


• Genèse, structure et mode d’emploi du guide

La communauté de pratique des conseillères et conseillers à la recherche mise sur pied par l’ARC en 2015 comprend six groupes de travail, dont l’un sur la gestion des données de recherche (GDR). Les objectifs de ce groupe sont les suivants : tenir au courant ses membres – puis l’ensemble des membres de la communauté de pratique –, quant aux exigences des organismes subventionnaires; développer une compréhension commune des notions et des obligations inhérentes à la gestion des données de recherche pour ensuite soutenir les besoins d’information ou de documentation quant aux éléments clés de la politique, soit les stratégies institutionnelles, les plans de gestion de données et l’entreposage des données; produire du matériel, ou encore, collaborer à la production de matériel lié à la gestion des données de recherche. Au cours de l’année 2024-2025, le groupe compte collaborer avec le Réseau des CCTT - Synchronex à l’élaboration d’un guide des pratiques exemplaires en matière de gestion des données de recherche et construire un logigramme relatif aux questions juridiques liées à la diffusion des données de la recherche collégiale.

Selon Beaudry (2017), le codéveloppement est une approche de développement professionnel qui place un petit groupe de personnes d’un même domaine d’expertise dans une relation d’entraide et d’échange. Dix ans auparavant, Payette et Champagne (1997) ont présenté cette démarche comme une méthode, un processus rigoureux qui soutient le partage de savoirs dans le but d’améliorer les pratiques ou les compétences dans un champ professionnel donné. Ils ont élaboré une approche de formation qui mise sur le groupe et sur les interactions entre les participantes et participants pour favoriser l’amélioration des pratiques professionnelles. À la demande de membres de la communauté de pratique des conseillères et conseillers à la recherche des établissements d’enseignement collégial soutenue par l’ARC, celle-ci a mis sur pied un premier groupe de six personnes qui se réunit mensuellement pour favoriser le développement professionnel de celles et ceux qui en font partie.

• Suivi des actions réalisées par la personne ayant soumis un sujet lors de la rencontre précédente


• Exposé du nouveau sujet soumis par un membre du groupe


• Clarification du sujet dans le cadre d’un échange


• Définition du résultat souhaité par le membre ayant exposé le sujet et formulation de sa demande de soutien à l’intention des autres membres


• Idéation par l’ensemble des parties prenantes


• Synthèse de la discussion et élaboration d’un plan d’action par la personne ayant exposé le sujet


• Documentation des apprentissages en vue de leur transfert vers la pratique